Angie+1 crée une charte des réseaux sociaux pour PSA, Sanef et Hi-Media
Publié par Florence Guernalec le | Mis à jour le
L'agence de conseil en social media accompagne ces entreprises dans la gestion de leur e-réputation. Sa mission : guider les collaborateurs dans l'utilisation des réseaux sociaux.
Faut-il encadrer les prises de parole de mes collaborateurs sur les réseaux sociaux ou au contraire les encourager à y participer ? « A ce jour, plus de la moitié de nos missions tourne autour de ces questions », explique François Guillot, directeur associé d’Angie+1, l’agence dédiée aux médias sociaux du groupe Angie. Six nouvelles entreprises ont fait confiance à Angie+1 pour sensibiliser leurs salariés à l’impact de leurs prises de parole sur les médias sociaux. Parmi elles, Sanef, Hi-Media et PSA. Soucieuses de leur e-réputation, les entreprises ont un double objectif contradictoire : encadrer la parole de leurs collaborateurs et faire de ceux-ci, des ambassadeurs de leur entreprise.
Angie+1 rédige ainsi des chartes des réseaux sociaux pour ses clients, un dispositif courant aux Etats-Unis, mais encore limité en France même si des entreprises comme l’AFP ou France Telecom ont montré l'exemple. « Il s’agit d’une dizaine de principes de bon sens qui portent notamment sur la confidentialité de certaines informations et le respect de ses collègues de travail », précise François Guillot. Ces "social media guidelines" peuvent se matérialiser sous forme de vidéo diffusée sur l’intranet de l’entreprise comme PSA ou de BD. « J’entends souvent les DRH dire que les meilleurs porte-parole de l’entreprise sont leurs collaborateurs. Avec les réseaux sociaux, nous n’avons jamais eu autant de moyens de le prouver », remarque François Guillot. Cette étape nécessite néanmoins de définir les sujets de prise de parole, de trouver les personnes adéquates, et de les former pour qu’elles participent à la communication externe de l’entreprise.
François Guillot distingue trois types d’ambassadeurs : les experts qui communiquent sur les produits de l’entreprise ; les militants qui s’attachent aux « grandes causes » comme les bonnes pratiques mises en place en matière de développement durable ; et les témoins qui parlent de leurs conditions de travail. Si ce type de communication existe depuis plusieurs années dans des entreprises américaines comme IBM, Dell ou Microsoft, en France, le phénomène est encore limité. Il s'agit bien souvent de réactions spontanées comme ces employés de la chaîne Quick qui ont défendu, sur Facebook, leur entreprise en pleine tourmente sanitaire. Créée en avril dernier, Angie+1 commence tout juste à travailler avec ses clients sur la prise de parole des employés sur les réseaux sociaux. L’ambassadeur s’intègre, selon François Guillot, dans une logique pyramidale : à sa base, la charte des réseaux sociaux qui concerne tous les collaborateurs ; en son cœur, les ambassadeurs de l’entreprise ; au sommet, le community manager qui a pour fonction d’animer et de relayer la parole officielle de l’entreprise. Pour le premier, il s’agit d’un rôle ; pour le second, c’est un métier, le premier participe à la conversation, le second à la communication corporate. Les trois dispositifs sont complémentaires.
Angie+1 se positionne comme une agence dédiée aux usages et à l’analyse de l’opinion sur les réseaux sociaux. Ses interlocuteurs naturels sont les directeurs de la communication des entreprises plutôt que les directeurs marketing. Angie+1 est née au sein d’une agence éditoriale spécialisée dans la production et la gestion de contenus, son ADN est le journalisme d’entreprise. Ses références portent sur la gestion de l’impact des prises de parole des collaborateurs sur les réseaux sociaux. Angie+1 a trois métiers principaux : la veille et l’analyse des opinions et tendances sur les médias sociaux ; le conseil des entreprises sur leur présence sur ces médias ; l’animation et la production de contenus comme, rôle du community manager.