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Quelle attitude devant une enseigne qui ferme ?

Publié par AMELLE NEBIA le | Mis à jour le

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Alors que certaines enseignes comme Surcouf ou Virgin ont déposé le bilan, comment évolue le comportement d'achat des Français ? 23 % s'y rendent par solidarité ou attachement contre 71 % qui y renoncent par peur de mauvaises affaires. Réponses en chiffres avec les résultats de l'étude CA Com/Ipsos.

À la question " Lorsque vous apprenez les graves difficultés d'une enseigne de distribution, êtes-vous incité à vous rendre dans ses magasins ? ", les Français ont répondu à 71% qu'ils n'y seraient pas incités. Pour certains, cela ne change rien, pour d'autres, ils se méfient des produits vendus par une enseigne en difficulté. Ils sont en revanche 27% à déclarer l'inverse : 23% d'entre eux le feraient par solidarité pour soutenir les salariés et 6% pour profiter des promotions. Aux Victoires de la musique, vendredi 8 février dernier, l'artiste masculin de l'année, Dominique A., a tenu à soutenir officiellement et en direct les salariés de Virgin Mégastore.

CA Com (groupe de communication dédié au retail crée en 1990) s'est intéressé avec Ipsos, au comportement d'achat des Français lorsqu'une enseigne rencontre des difficultés- étude menée les 18 et 19 janvier derniers, auprès d'un échantillon représentatif de 1 023 personnes -

Les moins de 35 ans sont plus nombreux à déclarer être attirés par les possibles promotions (11%). Nées avec Internet, les jeunes générations ont l'habitude de comparer les prix et rechercher les bons plans sur la toile. En revanche, leurs aînés (les plus de 35 ans) sont 26% à déclarer soutenir ces magasins par solidarité envers les salariés. Ils entretiennent une relation affective aux enseignes et à leurs salariés beaucoup plus marquée que les jeunes.

" Ces chiffres mettent en exergue l'une des règles d'or du commerce : s'il n'y a pas cette petite touche d'âme qui fait la différence, personne ne sera ému en cas de faillite. Il faut travailler la part de coeur de son commerce en apportant davantage à son client qu'un simple échange marchand. Il faut faire rayonner son commerce localement et privilégier la proximité. C'est de cette manière que l'on ne regrettera pas uniquement la dernière petite épicerie du village, mais aussi le grand Surcouf ou Virgin auquel on était tant attaché " explique Rodolphe Bonnasse, directeur général du groupe CA Com.

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