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Pub en ligne : P&G annonce 5 mesures de lutte contre l'opacité

Publié par Mégane Gensous le | Mis à jour le

Au cours de l'IAb Annual Leadership Meeting fin janvier, le directeur de la marque de Procter&Gamble, Marc Pritchard, a présenté à l'assistance 5 règles auxquelles devront ses plier les agences médias et les éditeurs pour travailler avec l'annonceur.

Du 29 au 31 janvier 2017, les acteurs de l'écosystème digital américain se sont réunis à Hollywood à l'occasion de l'IAB Annual Leadership Meeting 2017 qui avait pour thème "Publisher & platforms : what's next ?". La première journée a notamment été marquée par l'intervention musclée de Marc Pritchard, directeur de la marque du premier annonceur mondial, Procter & Gamble (Always, Braun, Pampers...). Dans un contexte d'opacité du secteur de la publicité en ligne, qui absorbe 72 milliards sur les 200 milliards de dollars investis en publicité aux Etats-Unis, et touché par un scandale révélé par l'ANA en juin dernier, la multinationale prend les choses en main et impose ses propres règles afin de créer les conditions pour une "meilleure publicité" génératrice de croissance.

5 mesures pour lutter contre l'opacité de la publicité en ligne

En 2017, P&G, qui avait déjà réduit par 2 son budget publicitaire annuel en l'espace de 2 ans,prévoit de dérouler 5 actions, à la fois en interne et auprès de ses partenaires média (agences, éditeurs, plateformes, prestataires). La première concerne l'adoption d'une unique norme de visibilité, destinée à garantir qu'une impression publicitaire a bel et bien été servie à l'internaute. P&G a choisi de faire confiance à la norme développée par le Media Rating Council (MRC). Et, c'est là sa deuxième mesure, attend de l'ensemble des acteurs tiers avec qui il collabore qu'il en fasse de même afin de procéder à une vérifier de la mesure de l'efficacité publicitaire. Alors que le sujet avait été soulevé à plusieurs reprises, notamment en France où l'UDA presse le gouvernement de publier un décret dans ce sens, l'annonceur va désormais exiger de ses agences média de signer des contrats les obligeant à une transparence complète. Concernant la fraude, P&G mise une fois encore sur la certification et plus spécialement celle du Trustworthy Accountability Group (TAG) pour prévenir les pratiques malveillantes et/ou illégales. Cette dernière vient par ailleurs d'être lancée en France, via 4 programmes, en partenariat avec l'IAB France. Marc Pritchard a conclu son allocution par une dernière mesure sous forme de menace : "voter avec ses dollars", comprendre que l'entreprise n'hésitera pas à sanctionner les acteurs média refusant de se plier à ses exigences... et invite les autres annonceurs à faire de même.

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