Pour gérer vos consentements :

Les Scop reprennent la parole

Publié par Catherine Heurtebise le - mis à jour à

La campagne, réalisée par l'agence Fondamenti, reprend la signature "La démocratie nous réussit".

L’affaire SeaFrance vient de faire connaître pendant un mois le statut Scop à tous les Français1. Quelle que soit l’issue du projet, celui-ci a constitué une exceptionnelle opportunité pour la Confédération générale des Sociétés coopératives et participatives de prendre la parole sur le plan médiatique2. Les médias ont en effet donné un large écho de la réalité des Scop : des entreprises qui réussissent économiquement et humainement, inscrivent leur projet dans la durée, subissent la crise mais trouvent dans le statut Scop des atouts spécifiques qui leur permettent de résister plutôt mieux que les entreprises classiques, notamment parce que les salariés sont majoritaires et participent aux grandes décisions.

La campagne publicitaire qui démarre fin janvier autour du Salon des entrepreneurs de Paris, apporte à sa manière la preuve de cette réalité. Ce sont les salariés de cinq Scop qui, sur leur lieu de travail, témoignent de leur métier, de leur diversité, de leur solidarité : Motion Twin, PME de 20 salariés en Aquitaine, créatrice de jeux vidéo, UTB, grande entreprise de 900 salariés du BTP en Île-de-France, Ceralep, qui produit en Rhône-Alpes des isolateurs en céramique qu’elle exporte dans le monde entier, Macoretz, constructeur de maisons à ossature bois en Pays de la Loire et Aerem qui produit des bancs de tests pour l’aéronautique en Midi-Pyrénées. Les salariés de ces Scop sont non seulement fiers de leur métier mais du statut adopté par leur entreprise. Les accroches font justement le parallèle entre le caractère innovant ou durable des deux.

C’est la seconde année que les Scop prennent la parole, sur cette même stratégie de création et autour des fondamentaux de marque créés par l’agence Fondamenti, en particulier la signature “la démocratie nous réussit”.

Après avoir fait appel à Gérard Uferas en 2011 pour photographier la première campagne des Scop, c’est un jeune photographe, Jean-Robert Dantou, qui, cette année, apporte sa sensibilité et son regard sur les Scop. Un regard à la fois éclairé, puisque Jean-Robert Dantou travaille lui-même au sein d’une société coopérative de photographes, et distancié, car tout son travail repose sur une observation méticuleuse et détaillée de son sujet avant la mise en scène des prises de vues.

Le plan média comprend 40 insertions dans la presse quotidienne nationale (Le Monde, Les Échos, Libération) et la presse professionnelle (Le Moniteur du BTP, L’Usine Nouvelle) autour du Salon des entrepreneurs (1er et 2 février 2012). Une deuxième vague comprenant également un volet radio est programmée en octobre-novembre autour du 35e Congrès national des Scop qui se tiendra à Marseille les 15-16 novembre 2012.

1 Les Scop ont confié à l’Ifop un baromètre de notoriété/image qui mesurera en mars l’effet de cette médiatisation un an après la première vague.
2 Agence de relations presse Ozinfos

La rédaction vous recommande

  • Le " Pacitel législatif " au JO
  • Première campagne pour les Scop
  • Un salarié français sur six parle de son entreprise sur les médias sociaux
  • Tout le Monde derrière le trio Bergé-Niel-Pigasse
  • La CGPME se mobilise pour l’emploi des jeunes