La seconde édition de l'étude nationale Ifop/Direct Assurance sur les "Français face à la pollution automobile" montre une plus grande maturité des Français dans leur relation voiture/pollution.
Alors que le budget voiture ne cesse d'augmenter, une autre préoccupation semble aujourd'hui occuper l'esprit des automobilistes selon la deuxième vague de l'étude nationale Ifop/Direct Assurance sur "Les Français et la Pollution". Le pourcentage de ceux qui déclarent souffrir de la pollution automobile a significativement augmenté, passant à 53 % contre 46 % en 2004. Rouler sans changer leurs habitudes mais en polluant moins, tel est l'idéal exprimé par les conducteurs. Ils sont en effet 89 % à se dire prêts à acheter un véhicule roulant au biocarburant et 81 % à être intéressés par les véhicules hybrides(essence/électricité). Parmi ces mêmes conducteurs, 88 %, contre 74 % en 2004, seraient prêts à recourir aux carburants alternatifs pour leur véhicule actuel. Et 57 %, (+12 points par rapport à 2004), seraient prêts à le faire même si le prix de ces carburants excédait de plus de 10 % celui des carburants aujourd'hui disponibles. 66 % des Français pensent que l'initiative la plus efficace pour diminuer la pollution passe par le développement des biocarburants (+ 14 depuis 2004), ou, à 55 % (+ 12), par celui de la voiture électrique ou hybride. Ils sont aussi 60 % à souhaiter des réductions fiscales sur les biocarburants pour accélérer le développement d'une "conduite verte". Une mesure à privilégier avant le développement des transports en commun (44 %, en baisse de 5 points) et loin devant le co-voiturage (9 %), la circulation alternée en agglomération (4 %) ou les contrôles de vitesse (3 % contre 13 % en 2004). Les Français sont donc en attente de solutions pour rouler vert, et 54 % estiment que la France est en retard en matière de véhicules propres.