La présidentielle américaine 2024 deux fois plus commentée sur les réseaux sociaux que la précédente
Publié par Elena Mlynarczyk le - mis à jour à
La plateforme de veille des réseaux sociaux Visibrain a analysé les messages sur les réseaux sociaux lors de la phase finale de l'élection présidentielle américaine 2024.
Donald Trump devient le 47e président des États-Unis ! Après une campagne qui marquera sans aucun doute l'histoire (tentative d'assassinat, changement de candidat, affaires judiciaires...), le candidat républicain a recueilli plus des 270 grands électeurs nécessaires pour acter son retour à la Maison-Blanche. Ce dernier est même parvenu à remporter le vote populaire (un fait inédit pour un candidat républicain depuis 20 ans et la victoire de George W. Bush en 2004 contre John Kerry).
Un engouement inédit sur les réseaux sociaux
Pour l'emporter, Donald Trump a notamment tiré parti de ses moyens de communication et de son influence, notamment sur les réseaux sociaux. Autrefois banni de Twitter, il a utilisé sa propre plateforme sociale, Truth Social, pour s'adresser à ses partisans et contourner les médias traditionnels "trop biaisés" selon lui. Il a aussi déployé des publicités numériques et des campagnes de fundraising pour appuyer ses projets présidentiels.
Pour comprendre l'engouement qu'aura suscité cette élection sur les réseaux sociaux, la plateforme Visibrain, spécialisée dans la veille de plateformes sociales et utilisée par des organisations ou des entreprises de grande ampleur comme Paris 2024 ou la SNCF, a étudié l'activité sur la toile des dernières 24 heures précédant le résultat final. Un temps durant lequel les réseaux sociaux ont été sous effervescence : plus de 33,5 millions de messages ont été publiés, soit 388 par seconde.
Un pic d'activité phénoménal qui bat le record des élections de 2020 haut la main (deux fois plus de posts enregistrés). Près de 20 millions de messages mentionnant Donald Trump, soit 839 167 messages par heure ont été comptabilisés. À titre de comparaison, la candidate Kamala Harris en a recensé trois fois moins que lui. Et cet engouement ne semble pas s'estomper, même après l'officialisation des résultats.