Marketing mobile : quelles sont les stratégies "gagnantes" ?
Publié par Floriane Salgues le - mis à jour à
Mobile to store ou mobile in store : le device mobile est aujourd'hui un élément central du parcours d'achat des consommateurs. Voici quelques pistes pour en tirer parti.
Le mobile, un incontournable ? À l'occasion de la conférence "Mobile to store, mobile in store : quels enjeux marketing et business pour demain ?", organisée par l'Adetem, la CDAF et l'UDA, le 3 décembre, l'usage du mobile ainsi que son intégration dans les stratégies marketing ont été décryptés par un panel d'experts. Frédérique Bonhomme, directrice digital de l'institut d'études GFK, a ainsi dévoilé quelques chiffres donnant la mesure du poids du device dans le parcours d'achat des consommateurs. Parmi les données contextuelles :
Le téléphone portable est considéré par les consommateurs comme un outil pratique pour simplifier les processus d'achat. Ainsi :
"Le SMS représente un moyen simple de susciter l'intérêt pour les marques", analyse Frédérique Bonhomme, chiffres à l'appui. Ainsi, 80 % des possesseurs de Smartphone reçoivent de la publicité sur leur mobile ; 25 % la lisent et la gardent (58 % la lisent et la suppriment) et un tiers effectue une visite sur le site de la marque, à la suite de la réception.
4 bonnes pratiques pour faciliter l'intégration du mobile au parcours d'achat :
- Accompagner le shopper dans son processus d'achat
- Fournir des services mobiles pratiques mais non intrusifs et rassurants
- Proposer des bénéfices directs pour le shopper
- Créer des expériences, non des transactions
Le marketing mobile : "l'eldorado" pour les marketers
Le mobile offre des opportunités aux retailers, notamment, d'augmenter le trafic et les ventes en magasin. "Il est désormais impératif de maîtriser le marketing mobile pour générer du trafic en point de vente et engager un consommateur en mouvement", confirme Christophe Léon, fondateur de l'agence Pure Agency. Comment ? Grâce à la publicité géolocalisée, notamment, encore trop peu mise en oeuvre par les annonceurs. "Sur Smartphone, la localisation est le nouveau cookie, poursuit-il. Il est nécessaire de croiser des coordonnées géographiques et un identifiant." Mais, attention au géociblage IP qui peut être très imprécis, prévient l'expert. "Le Wifi et, plus encore, les coordonnées GPS sont les types de géolocalisation les plus fiables."Les bénéfices du geofencing sont multiples : les annonceurs peuvent enrichir leurs publicités et relier les utilisateurs à des situations géographiques. "La première action à mener par les annonceurs est de mapper le territoire, en reproduisant leur zone de chalandise dans le monde digital, puis de toucher les mobinautes dans les zones de chalandise de ses concurrents", précise Christophe Léon.