Pub TV : un ROI de 6,4 pour les acteurs du secteur auto selon le SNPTV
Publié par La rédaction le - mis à jour à
Quel impact de la TV sur les ventes auto ? 54% des "effets média sur les ventes du secteur sont imputables à la TV" selon les premiers résultats de la deuxième édition de l'étude ROITV, menée par le SNPTV avec l'agence Ekimetrics, sur des secteurs comme l'automobile, la banque ou la grande conso.
Le SNPTV dévoile les premiers résultats de la deuxième édition de son étude ROITV, menée avec l'agence Ekimetrics. Consacré au secteur automobile, ce premier volet met en avant les opportunités qui s'offrent aux acteurs du secteur pour faire de la publicité TV un levier de la reprise économique, alors que 54% des "effets média sur les ventes du secteur sont imputables à la TV", selon l'étude. Par ailleurs, le ROI sur le court terme est de 6,4 euros pour 1 euro investi, et que la présence de la TV au sein du mix bénéficie à tous les canaux de ce dernier, avec une hausse des performances en radio de 40% et des campagnes print (affichage et presse) de 15%.
En auto, la demande naturelle, liée au capital de marque et obtenue sans aucune action marketing, n'est à l'origine que de 55% des ventes totales de véhicules neufs du secteur, contre 30% pour les promotions et 15% pour le média en lui-même. D'où l'importance, selon le SNPTV et Ekimetrics, d'activer ce média dès cet été pour profiter de la bonne dynamique de reprise actuelle, alors que "les parts de marché se gagnent principalement sur le prix et le média" : 75% des investissements marketing et média mettent en avant des promotions, notamment autour des journées portes ouvertes, qui drainent 45% des investissements.
Au-delà de faire connaître ces dispositifs, le SNPTV et Ekimetrics rappellent également que l'intérêt de la publicité TV réside dans sa capacité à travailler la considération sur le long terme. Un point central, alors que le secteur automobile fait peser une pression concurrentielle forte, dopée par des cycles de vie du produit courts, avec "des relancements tous les 6 à 7 ans et des "facelifts dans l'intervalle", et la forte mise en avant des offres électriques, hybrides, locales et de services.