L'institut souhaite renforcer le contrôle de l'audience sur Internet en contrôlant l'utilisation des "sites-under éditoriaux à usage publicitaire".
Les sites-under s'ouvrent en arrière-plan d'un site, et apparaissent lorsque l'internaute arrive sur
un autre site et/ou le quitte. D'autre part, la “non adéquation flagrante entre le contenu d'un site
et son URL” a pour conséquence d'affecter l'audience d'un site à une autre partie du site.
L'utilisation de ces deux techniques a un impact, volontaire ou non, sur les niveaux d'audience des
sites concernés. Le Comité Internet de Médiamétrie a décidé d'exclure de la mesure d'audience les “sites-under éditoriaux à usage publicitaire” et demande aux sites qui les utilisent d'identifier clairement leurs URLs en y intégrant une chaîne de caractères spécifique, appelée “adsite-under”. Cette chaîne doit apparaître soit dans la deuxième partie de l'URL, soit après le premier slash.
Le Comite Internet a également décidé de traiter de façon similaire les cas de “non adéquation flagrante entre le contenu d'un site et son URL”.
Pour contrôler l'application de ces nouvelles règles, le Comité Internet de Médiamétrie, réuni le 26 septembre, a créé une Commission d'autorégulation. Cette commission est composée de 14 membres, appartenant tous au Comité Internet de Médiamétrie : Carat, DDB, Les Echos, France Télécom, France Télévisions, le Geste, l'IAB, ublicis, Media Contacts (Groupe MPG), MSN, le SRI, l'UDA, Skyrock, TF1.