Lingerie et sous-vêtements : embellie prévue pour 2015
Publié par Catherine Heurtebise le
Mauvaise passe pour le marché de la lingerie et des sous-vêtements homme et femme en 2010 et 2011, d'après Xerfi Research. Mais la croissance devrait repartir par la suite.
Xerfi Research vient de publier une étude sur le thème «la distribution de lingerie et de sous-vêtements en France». Cette étude décrypte les positionnements des acteurs et donne les orientations du marché.
La consommation de lingerie et de sous-vêtements a bien résisté à la crise en 2009, contrairement à l’ensemble du textile. C’est sur le segment masculin que la demande a été la plus dynamique.
Mais, prévoit Xerfi, la consommation de lingerie et de sous-vêtements va reculer de 2% en 2010, et ce en raison de nombreux arbitrages: ajustement de la baisse des quantités achetées, descente en gamme ou abandon de certaines marques (au profit notamment des chaînes de grande diffusion ou des enseignes entrée de gamme), report des achats en période de soldes et de promotions, préférences accordées aux sites de déstockage sur Internet.
Hypersensibles au prix, les consommateurs seront de plus en plus à l’affût des bonnes affaires.
Pour 2011, les prévisions de Xerfi font état d’un recul moindre, à -0,5%, sous l’effet d’une légère amélioration du pouvoir d’achat. Enfin, la consommation en valeur de lingerie et de sous-vêtements repartira à la hausse à partir de 2012, avec un taux de croissance annuel moyen de 2,4% entre 2011 et 2015, soit un rythme plus dynamique que le secteur du textile dans son ensemble.
Plusieurs pistes de développement ont été identifiées: lancer des concepts dédiés à l’homme, développer des concepts multimarques haut de gamme pour les femmes mûres, identifier sa présence sur Internet. Ce dernier point est, en effet, un axe de développement primordial: près de la moitié des enseignes spécialisées dans la distribution de lingerie et/ou de vêtements n’est pas présente sur le Web!