Les biens d'équipements en recul en Europe de l'Ouest
Publié par Catherine Heurtebise le - mis à jour à
Résultats au troisième trimestre 2013, de l'étude GfK TEMAX® sur les marchés des biens d'équipement de la maison en Europe de l'Ouest. Seul le marché des télécommunications se porte bien, boosté par les smartphones.
GfK vient de publier les résultats au troisième trimestre 2013, de son étude TEMAX® sur les marchés des biens d'équipement de la maison (le brun, le blanc, le gris, la téléphonie, la bureautique, les consommables et la photo) en Europe de l'Ouest. Les marchés des biens d'équipement de la maison enregistrent un chiffre d'affaires de 45,5 Md € selon l'étude GfK TEMAX®. A période et périmètre comparable, la valeur évolue à la baisse : -5,9% sur ce troisième trimestre et -3,9% sur un cumul des neuf premiers mois de l'année.
Dans ce contexte difficile, les télécommunications enregistrent une nouvelle performance, notamment grâce à la téléphonie mobile. La valeur du secteur progresse de +6,1% sur le troisième trimestre et de +10,3% depuis le début de l'année (janvier/septembre 2013). Les ventes de téléphones mobiles en France (hors réseau opérateur) s'établissent à 1,3 milliard d'euros, en progression de 11,8%. GfK explique que ce très bon résultat, notamment au regard des autres segments, est dû à une très bonne dynamique des ventes de smartphones d'entrée de gamme. En outre, le renouvellement des mobiles, avec l'arrivée de terminaux 4G largement soutenus par les opérateurs (dont les campagnes de communication se multiplient), favorise cette croissance. GfK s'attend à un quatrième trimestre aussi fort économiquement, au-delà du simple effet inhérent aux achats de Noël. Enfin, contrairement aux autres segments de l'étude Temax, la croissance de la téléphonie a été plus forte sur le troisième trimestre que sur les deux précédents.
L'électronique grand public, la photographie et la micro informatique sont les segments qui souffrent le plus, avec des baisses à deux chiffres. Ces mauvais bilans sont le résultat d'une très forte chute des prix qui n'est pas compensée par une augmentation des volumes.