1 Français sur 3 réfractaire au prospectus papier
Publié par AMELLE NEBIA le - mis à jour à
La dernière étude Bonial et OpinionWay évalue la pénétration du prospectus papier et la réaction des Français vis-à-vis de ce média puissant pour les distributeurs.
" Chacun connaissait la force de frappe du prospectus " commente Matthias Berahya-Lazarus, Président de Bonial, "néanmoins, sans parler du taux de lecture des exemplaires distribués, l'étude réalisée avec OpinionWay (1) révèle des failles importantes dans le dispositif de couverture : 37% des français ne reçoivent pas d'information régulière sur les promotions et adoptent une réaction très nette de rejet pour ce format de publicité ressenti comme intrusif. Une partie importante des consommateurs, notamment dans les villes, s'informe aujourd'hui différemment. Le fort taux de rejet constaté chez les jeunes, traditionnellement les plus connectés, en est une parfaite illustration."
Points clés de l'étude
Qui sont les "Stop Pub" ?
L'apposition d'un autocollant " stop pub " constitue désormais une pratique qui n'est plus anecdotique et concerne 18% des Français. A ces derniers s'ajoutent 14% des personnes interrogées, qui envisagent d'apposer ce message sur leur boîte aux lettres, portant ainsi à 32% le taux de Français que l'on peut qualifier de réfractaires à la publicité papier.
Ces réfractaires à la publicité, utilisateurs ou futurs utilisateurs du " stop pub ", sont particulièrement nombreux chez les seniors, (38% parmi les personnes âgées de plus de 65 ans), et chez les jeunes de moins de 35 ans, 36%, et même jusqu'à 46% pour les Français âgés de 18 à 24 ans.
De manière générale, la taille de l'agglomération joue làun rôle majeur sur le choix de l'apposition d'autocollant " stop pub " : plus la ville est grande et plus elle comporte d'habitats collectifs, plus le nombre de personnes ayant recours à cet autocollant est important. En région parisienne, 38% des habitants envisagent ou apposent déjà un autocollant " stop pub " sur leur boîte aux lettres, un chiffre qui s'élève même à 52% chez les habitants de Paris intra-muros. La défiance face à la publicité anonyme intrusive y est ainsi devenue la réaction majoritaire.
(1) Etude, réalisée sur un échantillon de 5100 personnes représentatif de la population française de 18 ans et plus entre le 26 juin et le 15 juillet. L'échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d'âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d'agglomération et de région de résidence. Les interviews ont été réalisées via un questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). L'intégralité de l'étude est téléchargeable ici.