Accor Services donne les résultats de son deuxième baromètre sur l'implication et le bien-être des salariés européens.
Quatre modèles européens ressortent du deuxième baromètre réalisé par Accor Services sur les salariés européens. Si le modèle suédois reflète "le bonheur privé", le modèle allemand est plutôt "contractuel" et le modèle anglais "opportuniste". Le modèle français est, pour sa part, au carrefour de tous les profils recensés. Pour le salarié français, vie privée et vie professionnelle sont étroitement liées. Il perçoit son travail de manière très affective et attache une grande importance à son environnement de travail. Pourtant, le salarié français est aussi celui qui enregistre un niveau d'insatisfaction parmi les plus élevés en ce qui concerne sa rémunération et ses perspectives d'évolution. Aussi est-il "frustré" professionnellement, d'autant "que sa relation au travail est nettement plus affective que ses voisins". Résultat : le salarié français est moyennement impliqué dans l'entreprise. Si 45 % des salariés français déclarent avoir déjà songé à quitter leur entreprise ou déjà planifié leur départ, ils ne sont infidèles que dans leur tête, "car dans les faits ils sont très largement contraints d'être fidèles à leur entreprise". Pour Accor Services, "la perspective la plus prometteuse semble être une approche des ressources humaines fondée sur une prise en compte des attentes et des besoins de chaque salarié et de ses caractéristiques culturelles".