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48 % des enfants indiquent qu'il y a trop de publicité sur les réseaux sociaux, selon une étude de Heaven

Publié par Pierre-Nicolas Krimianis le | Mis à jour le

Heaven présente les résultats de la 7ème édition de son étude Born Social, réalisée en partenariat avec l'association Génération numérique. Son but ? Explorer le comportement des utilisateurs « invisible », dresser le portrait d'une génération née avec les médias sociaux, et comprendre leur relation aux marques.

Les réseaux sociaux remplacent t-ils les billes, cartes Pokemon, ou marelles des cours de récréation ? Du moins, c'est ce qu'il en ressort, d'après une étude de Génération Numérique, contenant les réponses de 9 967 enfants de 11 à 12 ans.

Le temps passé sur le téléphone portable explose ces dernières années. 45 % des enfants interrogés (panel de 9967 enfants de 11 à 12 ans) ont connaissance des applications de suivi de temps passé (+20 points par rapport à 2020). 4 enfants équipés de mobile sur 10 considèrent eux-mêmes passer trop de temps sur leur téléphone (+10 points en 2 ans).

Les réseaux sociaux, en théorie, interdisent l'accès aux enfants de moins de 13 ans. Une réallité facile à contourner, simplement en falsifiant sa date de naissance. 87 % ont avoué utiliser au moins une application sociale. L'usage des applications de messagerie (type WhatsApp, Messenger...) devance désormais celui des SMS. 52 % des enfants interrogés déclarent que leurs parents les géolocalisent avec leur téléphone. Ils étaient seulement 34 % en 2020.

L'application la plus utilisée parmi les enfants interrogés reste YouTube à 59,5 %, suivi de près par les réseaux sociaux comme Snapchat (54,5 %), TikTok (44,2 %) et Instagram (23,6%). Par ailleurs, 48 % des enfants indiquent qu'il y a trop de publicité sur les réseaux sociaux (+14 points en 2 ans).

Autre enseignement de l'éude, sur le volet "RSE", 8 % des enfants (panel de 200 enfants avec des quotas âges, H/F, région et CSP) déclarent avoir fait des cauchemars à propos de la planète. Pas moins de 88 % d'entre eux se sentent concernés par l'évolution écologique.

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