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Les 18-25 ans, optimistes et engagés

Publié par Marie-juliette Levin le - mis à jour à

Le cabinet d'études George(s) a mené une enquête* auprès des jeunes pour le média scientifique The Conversation France pour sonder leur état d'esprit dans le contexte actuel. Étonnamment optimistes et résilients, ils agissent de préférence dans leur sphère privée plutôt que dans l'espace public.

La jeunesse se relève les manches face aux crises que nous traversons. Agir plutôt que subir, telle pourrait être la synthèse de l'étude réalisée par le cabinet Geroge(s). Malgré un contexte difficile, les jeunes sont plus positifs et plus matures qu'on ne le pense face aux défis de demain et se définissent principalement par les causes qu'ils défendent en privilégiant des modes d'action dans la sphère privée plutôt que dans un espace public. Alors que les parents se déclarent souvent inquiets pour leurs enfants, les jeunes interrogés sont majoritairement optimistes en pensant à l'avenir (71 %) et environ un quart d'entre eux se dit même « très optimiste ». L'étude montre que la confiance exprimée est ancrée dans l'environnement proche : la famille (à 45 %) et les amis (41 %) sont les éléments qui les rendent « très heureux ». Les jeunes interrogés déclarent se définir en premier lieu à travers les causes qu'ils soutiennent, principalement d'ordre environnemental et sociétal (gaspillage alimentaire ou défense de l'environnement).

Donner de son temps

Mais cet engagement est à la fois personnel et citoyen. Plusieurs formes de « dons » sont mises en avant par rapport au fait de s'engager : aider une personne dépendante ou malade (83 %), donner de son temps en général (80 %), faire des dons d'argent (75%) sont largement cités. Cependant, les jeunes interrogés par George(s) envisagent leurs leviers d'action dans un cadre familial ou amical plutôt que collectif. En conséquence, la mobilisation ou l'appartenance à un parti politique ou à un syndicat ne représente pas à leurs yeux des preuves fortes d'engagement. Pas plus d'ailleurs que la participation à une manifestation ou la signature d'une pétition. Mais il faut cependant noter que si seulement 16 % estiment que leurs opinions politiques contribuent à dire qui ils sont, 79 % considèrent toujours le vote comme une preuve d'engagement.

Travailler à la cool

Enfin, face au travail, les jeunes sont à la fois très raisonnés et très exigeants, projetant une véritable maturité. Parmi les choses « très importantes » figurent l'ambiance de travail (51 %), la rémunération et les avantages matériels (50 %), le niveau de responsabilité (31 %) et le temps libre (44%). La possibilité d'évoluer (43 %) est jugée plus importante que les valeurs et engagements de l'entreprise (34 %).

*Méthodologie : 1000 personnes, constituant un échantillonnage national représentatif de la population française âgée de 18 à 25 ans ont été interrogés en ligne du 13 au 30 octobre 2023.

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