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Géolocalisation : la Cnil écrit les règles et fixe les limites

Publié par AMELLE NEBIA le | Mis à jour le

"Les données émises par le téléphone portable doivent être supprimées lorsque son porteur sort du magasin", vient de prévenir la Cnil. Sans son consentement préalable et "éclairé", les points de vente pourraient revoir leur stratégie de géolocalisation.

" Une information claire doit être affichée dans les lieux où sont mis en place ces dispositifs afin de garantir une réelle transparence vis-à-vis du public. Cette information doit, notamment, préciser la finalité du dispositif et l'identité de son responsable. Lorsque les données sont anonymisées, l'exercice du droit d'accès, de rectification et d'opposition ne peut pas s'appliquer. A défaut d'anonymisation, le consentement des personnes est nécessaire " prévient la CNIL dans un texte publié sur son site le 19 août dernier.

En clair si un point de vente veut utiliser les données des clients, il devra, toujours, selon les mots de la CNIL lui demander son " consentement préalable et éclairé (...) pour pouvoir conserver les données non anonymisées plus longtemps. Ce consentement doit se manifester par une action positive (par exemple, accoler son téléphone sur un boitier spécifique) ".

Fin juillet, la CNIL a condamné une société de location de voiture de luxe pour le caractère excessif du traitement des données provenant de la géolocalisation de ses clients (voir ici le détail de cette condamnation)


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