Événementiel : AR Group joue la carte du luxe
Publié par Jean-Jacques Manceau le | Mis à jour le
Le groupe d'événementiel AR Group a mis à profit la plus grande crise qu'a connue son secteur pour construire le leader régional du secteur, et le troisième acteur au niveau national.
" Quand le vent se lève, les uns construisent des murs, les autres des moulins à vent ". Damien Bruxelle, le P.-D.G. du groupe d'événementiel AR Group, lui, a mis à profit la plus grande crise qu'a connue son secteur pour construire le leader régional du secteur, et le troisième acteur au niveau national.
Un nouveau nom AR Group qui succède à AR Events Sud. Une toute nouvelle identité visuelle. Un périmètre d'activité élargi avec quatre marques de services complémentaires : intent (location des tentes et chapiteaux), makers (décorateur d'évènements), locaserv (location de mobilier et vaisselle pour tous types d'événements) et Ges (conception installation de stand de salons).
La société AR Group, désormais dirigée par Damien Bruxelle et Ali Arab, affiche ses ambitions : devenir l'acteur de référence de l'événementiel haut de gamme. Et pas seulement dans le Sud, ou terrain de jeu historique de l'entreprise. AR Group est désormais présent à Grasse, Cavaillon, Montpellier et Lille.
"Notre nouvelle approche permet d'allier effacement la force d'un groupe et l'agilité de quatre marques à la fois autonomes et parfaitement complémentaires", souligne Damien Bruxelle.
Si, en 2020, le chiffre d'affaires du groupe s'est cantonné à 4,5 millions d'euros, Damien Bruxelles compte bien sur la dynamique retrouvée du secteur pour le booster de 25 % dès l'année prochaine.
Il faut dire que depuis septembre 2021 et la " fin " des contraintes sanitaires son carnet de commandes est bien rempli. Début octobre, les 45 salariés du groupe étaient à la manoeuvre pour mettre en musique les Voiles de Saint-Tropez. L'organisateur délégué est aux commandes de l'événement depuis 2016. " Tout a commencé grâce à un partenariat avec Rolex lors de la Giraglia " raconte Damien Bruxelle.
Les Voiles de Saint-Tropez, successeurs de la Nioulargue créée il y a 40 ans, c'est un dispositif hors norme pendant une quinzaine de jours : 250 bateaux, 4 000 marins, 500 accompagnants - partenaires, staffs, etc. -, 250 journalistes, au moins 20 nationalités différentes, 20 stands partenaires au Village en bois construits pour l'occasion, plus d'une centaine de personnes à l'organisation, bénévoles ou non... " Nous concevons ce lieu de vie et de fête de manière à pouvoir réutiliser un maximum d'éléments d'une année sur l'autre ", détaille Damien Bruxelle.
Pas facile, tant les structures sont " sollicitées ". Car le village des Voiles est l'épicentre de l'événement. Tous les soirs la fête bat son plein, avec son lot d'excès.
Pas de quoi décontenancer Damien Bruxelle. L'homme est habitué aux événements hors normes. Il travaille de longue date avec la patrouille de France, Longines pour ses épreuves équestres ou encore les Journées économiques d'Aix-en-Provence.