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12% des utilisateurs de Facebook sont des "personnes aisées"

Publié par Philippe Crouzillacq le | Mis à jour le

D'après une étude commandée par le réseau social à l'Institut IPSOS, 47% des 7 millions de Français les plus aisés consultent Facebook quotidiennement.

Non, Facebook (28 millions d'utilisateurs par mois en France) ce n'est pas que des ados prépubères qui s'envoient des "pokes" en regardant des vidéos de One Direction. Facebook, c'est aussi, et le réseau social tient à le faire savoir, une audience de CSP+, que nous qualifierons ici de "personnes aisées".

Ces Français, dont le revenu personnel moyen net est de 44 500 euros, seraient selon une étude IPSOS MediaCT, fortement présents sur le réseau social. 47% d'entre eux (soit 3,3 millions de personnes) fréquentent régulièrement Facebook.

2,4 millions s'y connectent chaque jour, en très grande majorité depuis leur mobile, mais dans une logique multi-écrans. Un comportement addictif et plus intensif que la moyenne des autres utilisateurs Facebook, et qui se traduit par des connections à toute heure de la journée (au réveil dans le lit, en attendant quelqu'un, en regardant la TV, dans les transports en commun, au restaurant au café ou chez des amis...).

Facebook fédère 1,2 million de "femmes aisées" de 35 ans et plus, dont 900 000 consultent leur profil ou leur page sur une base quotidienne. Dans la tranche 21-44 ans, Facebook rassemble 850 000 "femmes aisées", dont 630 000 reviennent tous les jours.

Un "reach" plus élevé que sur les grands médias

D'un point de vue plus général, sur Facebook, l'internaute CSP+ est "mieux éduqué" et "plus susceptible de vivre dans des zones urbaines" que la moyenne de la "population aisée". Un public également "plus sensible et plus réactif" que la moyenne.

"Cette audience est 24% plus susceptible de voir les publicités diffusées sur Facebook que le reste des utilisateurs" souligne Benjamin Lequertier, Directeur marketing de Facebook France. "Elle est 40% plus encline à acheter un produit ou un service après avoir vu une publicité sur Facebook que la moyenne de nos utilisateurs", poursuit Benjamin Lequertier. "Ce chiffre monte à 75% après avoir vu une publication ou un commentaire posté par un ami".

Cosmétiques, chaussures, costumes, robes, montres, bijoux, sac... de luxe, les CSP+ de Facebook consomment entre 1,30 et 1,44 fois plus que la moyenne de ce segment de population. Autre élément important, la portée du message.

Sur le réseau social, le "reach" est entre 1,2 et 6,4 fois plus important que celui des "grands médias" tels que YouTube, Canal+, Le Monde, Le Figaro madame, ou Vanity Fair.

Facebook totalise déjà un milliard de vidéos vues chaque jour et se pose en concurrent direct de YouTube. Le groupe Internet vient de généraliser la diffusion de "vidéos premium" qui se lancent automatiquement dans le flux d'information Facebook d'un utilisateur connecté en Wi-Fi.

Un format et une stratégie qui séduit de plus en plus d'annonceurs du monde du luxe, à l'instar de Guerlain, Chanel, ou Yves Saint Laurent Beauté. La présente étude commandée pour la France par Facebook à l'Institut IPSOS fait partie d'une stratégie plus globale de repositionnement de l'image du réseau social, des études similaires étant actuellement en cours de réalisation en Italie et en Russie.

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