E-commerce : les Social Ads entraînent peu de conversions
Publié par Clément Fages le | Mis à jour le
Menée ce mois d'août 2017 par CivicScience, une étude pointe du doigt le faible nombre d'internautes américains ayant acheté après avoir été exposés à une publicité sur Snapchat, Instagram ou Twitter. Seul Facebook tire son épingle du jeu sans toutefois parvenir à séduire les plus jeunes.
Au royaume des Social Ads, Facebook est roi. C'est le principal enseignement d'une étude de CivicScience relayée ce 29 août par eMarketer et qui porte sur les performances des publicités sociales en matière de taux de conversion aux États-Unis. Sur près de 1900 personnes de plus de 13 ans interrogées, respectivement 1, 2 et 4% des sondés ont réalisé un achat après avoir été exposés à une publicité sur Snapchat, Twitter et Instagram. Ce chiffre grimpe à 16% lorsqu'il s'agit des publicités Facebook. Reste 45% des utilisateurs de réseaux sociaux qui n'ont jamais acheté après avoir été exposés.
"Les réseaux sociaux n'ont jamais trouvé la formule du social commerce" avance Rimma Kats, la rédactrice d'eMarketer, qui met en avant l'incompatibilité entre les achats en ligne et l'état d'esprit des internautes lorsqu'ils sont sur une plateforme sociale. Seul Facebook se distingue, comme le prouve une autre étude du CPC Strategy selon laquelle 25% de ceux qui cliquent sur une pub Facebook vont jusqu'à l'achat du produit, soit 3,5 fois plus que ceux qui ne cliquent pas. On constate néanmoins que les plus jeunes utilisateurs de Facebook sont les moins réceptifs aux publicités du réseau: seulement 24% des internautes américains de moins de 25 ans cliquent sur les publicités, contre respectivement 31, 39 et 43% des 25-34, 35-44 et des plus de 45 ans.