La communication, moteur d'emploi en France
Publié par Mégane Gensous le | Mis à jour le
L'UDA et l'Udecam ont cherché à appréhender l'ensemble des investissements consacrés par les entreprises françaises à la communication avec une étude réalisée par le cabinet EY qui englobe, en plus des investissements dans les opérations de communication, la masse salariale dédiée.
2,1% du PIB français, c'est le poids du secteur de la communication en 2015 d'après l'étude menée par le cabinet Ernst&Young pour l'UDA et l'Udecam, ce qui en fait l'un des moteurs de l'économie française devant l'activité aéronautique et spatiale par exemple. Les entreprises françaises auraient au total consacré 46,2 milliards d'euros à la réalisation d'opération de communication ainsi qu'à la rémunération des différents professionnels de l'ensemble de la chaîne de valeur. Car c'est là la particularité de cette enquête, première du genre : enrichir les investissements en communication d'entreprise, communication commerciale, communication publicitaire, communication digitale et connaissance client par la valeur de la masse salariale des professionnels du secteur et des emplois générés par cette activité.
2,7% des Français travaillent dans la communication
Si la communication commerciale (14,2 milliards d'euros) et la communication publicitaire (10,5 milliards d'euros) arrivent en tête des postes d'investissements des entreprises françaises, représentant à elles seules plus de la moitié du total, le poids financier des effectifs dans la communication ferme le podium avec 10,2 milliards d'euros consacrés en 2015 (soit 22%). De son côté, Deloitte dénombre au total 700.000 emplois liés au secteur de la communication, soit 2,7% de la population française - à titre d'exemple, c'est plus de 2 fois plus que le secteur de l'aéronautique et de la défense. Dans le détails, 155.000 individus occupent des postes liés à la communication chez l'annonceur et 115.000 officient en agence conseil en communication. Les PME et micro-entreprises interrogées par EY concentrent 69% des effectifs français, tandis que les grandes entreprises et ETI sont à l'origine de 54% des investissements. Parmi ces dernières, 27% prévoient de diminuer lesdits investissements au cours des années à venir.