Les médias résistent différemment face à la crise
Publié par Béatrice HERAUD le
Selon TNS Media Intelligence, la télévision semble moins touchée que la radio ou la presse par la conjoncture actuelle.
Dans cette période d’instabilité et de volatilité des marchés, les médias présentent des résultats contrastés, selon TNS Media Intelligence. Certes, le mois de novembre affiche des évolutions en volume toujours orientées à la baisse mais avec de fortes disparités selon les médias. Ainsi la télévision semble moins touchée que la radio ou la presse.
La télévision enregistre sur le mois de novembre une progression de + 2,86 % en tarif équivalent brut et après redressement de l'ensemble des chaînes du service public ainsi que des “Écrans Cristal” de TF1. L'évolution en durée est toujours négative mais de façon moins prononcée que ces derniers mois - 2,8 % (contre - 3,8 % en octobre ou encore - 7,3 % en septembre). Le cumul des résultats redressés depuis janvier accuse une perte de - 2,39 % en valeur et de - 6,9 % en volume.
La presse, elle, reste en repli et affiche une baisse des investissements publicitaires de - 2,8 %. Les magazines perdent 9,6 % de leur pagination soit - 4,8 % de chiffre d'affaires bruts. Les quotidiens présentent à nouveau ce mois-ci une évolution positive en valeur et stabilisent leurs recettes publicitaires (+ 0,6 %) mais perdent 3,9 % de leur pagination.
La radio est donc le média le plus impacté avec un retrait de ses recettes publicitaires (- 11,1 %) et de ses volumes (- 16,4 %). Les stations généralistes accélèrent en novembre leur chute et affiche un sévère recul de la durée publicitaire de - 19,1 % sur la période. Au cumul, le média radio maintient cependant le niveau de son chiffre d'affaires à l'équilibre.