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Comment Google traite-t-il le droit à l'oubli ?

Publié par Marie J. Guillet le - mis à jour à

Le 13 mai dernier, la Cour de justice européenne rendait indiscutable le "droit à l'oubli" pour les ressortissants de l'Union. Comment Google, directement concerné, gère-t-il les demandes de modification de data ? Premiers résultats avec l'étude du cabinet-conseil Reputation VIP

En moins de trois mois, le site forget.me, le service en ligne de gestion du droit à l'oubli de Reputation VIP, a reçu plus de 21 000 inscriptions. C'est à partir de ces dernières que la société Reputation VIP, spécialisée dans la gestion de l'e-reputation, a étudié non seulement la nature des demandes mais aussi les réponses apportées par Google.

Au départ visiblement submergé, le moteur de recherche a repris pied et traite aujourd'hui plus de demandes, plus rapidement, et en répondant plus favorablement qu'en mai dernier.

Le 13 mai 2014, en effet, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a donné le droit à tout ressortissant de l'Union de demander l'effacement ou la rectification de données à caractère personnel circulants sur le Net.

Détaillées dans l'infographie, les raisons des refus opposés par Google délimitent, d'une certaine manière, le champ d'application de cette décision. Pour plus d'informations, retrouvez ici la tribune que Gérard Haas, avocat à la cour d'appel de Paris, a consacrée au droit à l'oubli dans les colonnes du magazine Marketing et sur emarketing.fr.