Premier bilan pour l'Académie Créative HEC/AACC
Publié par AMELLE NEBIA le - mis à jour à
Alors qu'HEC a inauguré l'an dernier le concept des Académies – 3 semaines passées à découvrir un secteur, un univers (Cinéma, Commandement, Art Oratoire) – il était naturel d'aborder la création et d'associer l'AACC à cette initiative.
Les Académies HEC constituent un ensemble de séminaires thématiques avec alternance de cours théoriques et d’ateliers pratiques, d’études terrain et de travaux de groupes. Elles auront lieu pendant 2 semaines et demie durant le mois de janvier. Les étudiants seront amenés à travailler, en binôme, avec des équipes “créa” sur plusieurs campagnes de communication réellement portées par l’agence. Ils seront intégrés aux équipes en place et prendront part au jour le jour à la vie d’une agence de communication et au développement des projets portés par l’agence. Ils participeront pleinement au travail de l’agence et seront jugés sur leur contribution au fonctionnement de l’équipe en place sur chaque projet.
Marie-Pierre Bordet, Vice-Présidente de l’AACC, Éloïc Peyrache, Directeur Délégué d'HEC, et Jean-Paul Brunier, Président du Pôle Talents, Attractivité et Formation de l’AACC, ont ainsi lancé l’Académie Créative HEC/AACC. Confortés par le succès de cette initiative, ils dressent un bilan très positif de cette première édition qui s’est tenue du 9 au 27 janvier 2012.
Le postulat de cette Académie Créative est simple : la créativité et l’innovation sous toutes leurs formes ne sont plus des options pour les entreprises et leurs futurs dirigeants, et les systèmes de sélection des futurs dirigeants se concentrent de plus en plus sur leur potentiel créatif. Aussi, mieux qu’un cadre théorique, l’AACC a tenu à ce que cette Académie vive directement en agences. Jean-Paul Brunier précise : « La création ne s’apprend pas, elle se vit. Elle ne s’expose pas en amphithéâtre, elle se découvre à un coin de rue, au détour d’une conversation, au coin d’une feuille griffonnée. »
Les étudiants ont donc été accueillis par binômes au sein de dix agences volontaires (Action d’Éclat, CLM-BBDO, DDB, H, JWT, Leo Burnett, Ogilvy One, Ogilvy Action, Publicis Consultants, W&Cie). Des agences aux profils et expertises extrêmement variés, de la communication santé au design, de la communication corporate à la publicité. « Nous leur avons confié deux missions avec ce seul mot d’ordre : créer, créer, créer. Ils sont entraînés à penser, ils doivent apprendre à agir » souligne Jean-Paul Brunier. Ces deux missions recouvrent deux champs distincts mais complémentaires : d’une part, le travail journalier d’une agence, à travers la rencontre avec des professionnels, la prise de briefs avec des créatifs et l’ébauche de premières pistes. D’autre part, l’appréhension du processus complexe que constitue le chemin de la création à travers la gestion d’un projet de bout en bout : d’une prise de parole, de l’analyse du marché et des besoins, à l’élaboration d’une stratégie puis la création d’une campagne jusqu’à sa présentation. « L’objectif pour nos étudiants était qu’ils ressortent de cette Académie sinon transformés, du moins éclairés. La création reste un domaine très abstrait pour eux, ce partenariat avec l’AACC était une occasion privilégiée de les plonger au cœur du processus », analyse Éloïc Peyrache, directeur délégué de l’école HEC.
Pour parfaire et conclure leur immersion, les travaux qu’ils ont réalisés sur la période ont été soumis le 27 janvier dernier à l’appréciation des professionnels des agences qui les avaient accueillis. Un jury a désigné deux teams lauréats qui pourront bénéficier d’un stage de six mois au sein d’une agence de leur choix. « Cette initiative originale a donné l’occasion à l’AACC d’approfondir les liens étroits tissés avec les étudiants. Ceux de l’Académie se sont montrés volontaires, impliqués et curieux de tout. Nous sommes convaincus que demain, ils reviendront en agence, comme planneur stratégique, comme commercial ou tout simplement comme client. Il est essentiel qu’ils aient pu approcher la réalité et la complexité de l’univers de la création », conclut Marie-Pierre Bordet.