Quand Ikea s'inspire de Shining et récompense ses clients les plus téméraires
Publié par Philippe Crouzillacq le | Mis à jour le
Pour Halloween, Ikea Singapour offre des bons d'achats de 30 dollars à ceux de ses clients qui dénicheront les produits cachés dans une effrayante publicité digne du film de Stanley Kubrick.
En cette rentrée 2014 la filiale singapourienne de l'enseigne de meubles suédois Ikea avait choisi, pour assurer la promotion du catalogue de la marque, de parodier la communication d'Apple. Dérision et séduction assurées.
Ikea Singapour nous revient aujourd'hui en cette veille d'Halloween, avec un nouveau film publicitaire. Une adaptation, tout aussi effrayante que l'original, de l'une des scènes mythiques du film de Stanley Kubrick, adapté du roman de Stephen King, Shining.
Dans Shining, le jeune Danny, filmé de dos, circule sur son tricycle dans les couloirs de l'hôtel Overlook. Il y rencontre des fantômes, les jumelles Grady ("Come Danny, play with us"), et se remémore par flash leur assassinat sanglant.
Ici, l'hôtel Overlook est remplacé par un magasin Ikea, dont le côté labyrinthique est de nature à effrayer bien des clients claustrophobes.
Tout au long de ce spot viral et interactif, Ikea Singapour, qui rappelle à ses clients que les magasins Ikea sont ouverts jusqu'à 23 heures (entendez bien après la nuit tombée), joue pleinement la carte de l'angoisse. Pour récompenser les internautes les plus persévérants et les plus téméraires, l'enseigne de meubles a caché, un peu à la manière des oeufs de Pâques, 13 objets dans sa vidéo. 13 objets pour un jeu concours organisé jusqu'au 31 octobre sur la page Facebook d'Ikea Singapour.
Le principe est simple et tout ce qu'il y a de plus social: les "fans" de la marque sont invités à dénicher les objets cachés, à en faire des captures et à commenter le fruit de leur recherche.
13 (un chiffre qui ne semble pas choisi par hasard) heureux gagnants seront récompensés et se verront remettre des bons d'achats d'une valeur de... 30 euros.
Ikea Singapour, ou comment s'offrir un buzz mondial (près de 4 millions de visionnages sur YouTube en une semaine) contre quelques dizaines de dollars.