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26% des Français auraient déjà renoncé à une marque pour ses emballages

Publié par Clément Fages le - mis à jour à

Des cadeaux de Noël aux produits du quotidien, 77% des Français auraient déjà été contrariés par la difficulté à ouvrir un emballage. Un quart auraient même évité la marque par la suite... De quoi se questionner sur les pratiques actuelles, à l'heure de l'unboxing et de la RSE.

Qu'on aime ou non fêter Noël ou son anniversaire, on ressent toujours un petit quelque chose au moment d'ouvrir ses cadeaux. Idem lorsque l'on reçoit un colis tant attendu. Ces sensations expliquent le succès de la tendance "unboxing", ces vidéos où l'on observe des gens ouvrir des emballages et s'extasier (ou non), face à une matière particulièrement agréable au toucher ou un mécanisme d'ouverture ingénieux.

Loin d'être délirante, cette pratique a le mérite de mettre en avant l'importance de l'emballage comme premier contact qu'auront les consommateurs avec vos produits. Et ce premier contact peut parfois virer au cauchemar pour les moins patients et les plus colériques d'entre nous, comme le révèle cette étude menée par DS Smith, un spécialiste du secteur.

On y apprend ainsi que, parmi les 1000 personnes âgées de 18 à 55 ans et interrogées en France au mois de novembre 2019 :

  • 77 % se sont déjà sentis contrariés face à un emballage récalcitrant et plus d'un tiers (38 %) se disent énervés lorsqu'ils n'arrivent pas à ouvrir un emballage.
  • Près de la moitié (40 %) a déjà endommagé ou cassé le contenu en tentant de venir à bout d'un emballage difficile.
  • Certains emballages sont tellement rédhibitoires que plus d'un quart (26 %) des répondants se détournent de certaines marques. 54% seraient prêts à racheter la marque si l'emballage est simplifié.
  • Les récriminations les plus citées sont les suivantes :

  • l'utilisation de matériaux nécessitant le recours à des ciseaux (53 %),
  • le temps perdu à sortir le produit de son emballage (38%),
  • le recours à une quantité excessive de plastique (40 %),
  • la difficulté à saisir, transporter ou porter les contenants (15 %),
  • la nécessité de s'équiper d'un tournevis pour ouvrir (16 %).
  • Enfin, les catégories d'emballage qui mettent nos nerfs à rude épreuve sont les suivantes :

  • Bocaux (51 %),
  • Liens de serrage (37 %),
  • Opercule plastique scellé aux boîtes en carton (34 %),
  • Jouets ou autres produits vissés dans la boîte (30 %),
  • Emballages alimentaires refermables (28 %),
  • Opercules de sécurité métalliques (26 %),
  • Emballages sous vide ou plastique scellé (24 %),
  • Boîtes de conserve à anneau (21 %),
  • Boîtes fermées par du ruban adhésif (19 %),
  • Flacons de médicament (15 %).
  • L es risques de se blesser ou de devoir demander de l'aide à un tiers sont les principales sources d'inquiétude ou d'énervement pour les sondés. Par ailleurs, les Français passeraient 13 minutes chaque semaine à tenter d'ouvrir un emballage récalcitrant, soit un total de 30 jours en moyenne dans une vie !

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