Dépendance à Google: des hauts et des bas
Publié par La rédaction le - mis à jour à
Alors que l'acquisition du trafic via les moteurs de search avait atteint 46,1% en avril, la modification de l'algorithme de Google a fait remonter ce taux. C'est ce qui ressort du bilan du Search Dependence Index de décembre 2019 imaginé par le groupe de communication d'Heroiks.
Heroiks, groupe de communication indépendant français, et sa filiale Search Foresight, leader du conseil SEO, publient l'index mensuel décembre 2019 et le bilan du Search Dependence Index (S.D.I) 2019, premier indicateur permettant d'évaluer la dépendance d'un site aux moteurs de recherche.
Basé sur une analyse représentative des flux sur le web, le Search Dependence Index by Heroiks évalue la dépendance aux moteurs de recherche des 100 premiers sites français recensés par Médiamétrie/Netratings.
L'indice de référence SDI pour le mois de décembre 2019 est stable : 33,2. L'année 2019 se termine donc sur un bilan contrasté. La prise de distance vis-à-vis de l'acquisition de trafic via les moteurs de search, initiée en octobre 2018, a atteint son plus bas niveau en avril 2019 (46,1%). La modification des algorithmes de Google semble en partie avoir rebattu les cartes avec une remontée significative de la contribution du search au trafic des sites avec une moyenne en S2 de 48,5%.
Au final, l'index SDI présentera cette année son record le plus bas, en avril, à 24 points, mais aussi le plus haut, en septembre, à près de 34 points !
Le volume des requêtes effectuées sur les " marques " joue lui aussi un effet " ciseau " avec une inversion de tendance franche à la mi-année, perdant au passage -12 points. Rappelons que lorsque la requête est effectuée sur une marque ou un produit, cela limite la dépendance au search dans la mesure où nous pouvons supposer que l'internaute trouverait son chemin même en l'absence d'un moteur de recherche.
Sans surprise, la combinaison d'une remontée du canal search et d'une moindre recherche sur les " marques " provoque une remontée nette du SDI qui passe de 26 en S1 à 32 en S2, traduisant de fait une dépendance à nouveau élevée vis-à-vis des moteurs de recherche.
Quand, au sein de l'audience globale d'un site web, 1 visiteur sur 2 provient en général du canal " Search " la notoriété d'une marque revêt donc un caractère essentiel. En effet, même s'il n'est pas envisageable de se couper d'une composante de recrutement issue du search, une quête d'autonomie en phase de fidélisation invitera les marques à proposer aux internautes de privilégier l'accès direct url.