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Le marché publicitaire reste dynamique au 1er semestre 2019

Publié par Thomas Loisel le - mis à jour à

Le baromètre BUMP, publié le 30 septembre 2019, traduit une hausse significative pour le 1er semestre 2019 avec un marché qui s'élève à 6 718 milliards d'euros, soit une hausse de +3,8%.

Sur les six premiers mois de l'année, le marché publicitaire est en hausse avec +3,8 % d'après les chiffres annoncés par le baromètre unifié du marché publicitaire de France publicité (BUMP) réalisé par France Pub, Kantar Media et l ' IREP, qui n ' intègre pas Internet sur la période. Au premier semestre, c'est un total de 37 985 annonceurs, dont la moitié est concentrée autour de quatre secteurs : culture loisirs, services, distribution et tourisme-restauration.

Sur le digital média, la croissance est portée par les quatre paramètres : le display (550 millions d'euros, soit +12,7% par rapport au premier semestre 2018), le social (659 millions d'euros, soit +20,3% drivés par la vidéo), le search (1 190 millions d'euros, soit +10,4%) et les autres leviers (385 millions d'euros, soit +7,2%). Cette croissance est soutenue pour tous les médias, où la TV/Radio/Presse qui représente 208 millions d'euros est en progression avec +4,2%. La hausse la plus significative concerne le DOOH, qui représente 297 millions d'euros, soit +10,6%. "Ce qui booste le marché c'est le digital, qui est extrêmement moteur. Dans les valeurs sectorielles du média digital, la quasi-totalité est en croissance hormis la distribution et l'automobile", relève chiffres à l'appui Christine Robert, directrice déléguée de l'IREP. Netflix, devant Free et McDonald's sont les marques qui ont investi le plus en publicité depuis le début de l'année.

La TV stable, la publicité extérieure en nette hausse

Pour ce premier semestre 2019, ils sont cinq médias à tirer leur épingle du jeu : le total digital media (+10,6%), le cinéma (+10%), la publicité extérieure (+4,7%), la radio (+1,3%) et la TV (0,2%). En revanche, le courrier (-8,6%), la presse (-5%) et l'ISA (-4,3%) sont globalement en baisse. Dans le détail, la TV en 2019 est un média plutôt stable avec une progression de +0,2% pour un marché à 714 millions d'euros. Dans ce tableau, le digital croît (+8,3%) devant le parrainage (+3,6%), alors que le portefeuille reste à l'équilibre : 2062 annonceurs, soit +0,3%.

Pour le cinéma, la bonne santé prédomine avec 46 millions d'euros, soit une hausse de +10% eu égard au S1 2018 et 224 annonceurs à la clé (+13%). La radio est également en positif avec 264 millions d'euros (+1,3%), marqué par une hausse de 19,7% du digital. La grande dynamique de ce premier semestre 2019 repose sur la publicité extérieure, média qui rassemble 594 millions d'euros (+4,7%), où le DOOH est en pleine expansion (+29,2%). " Une explosion marquée les performances du shopping (+15,4%), du transport (+9,8%) et du mobilier urbain (+4%). Seul l'outdoor affiche une légère décroissance de -1,7%", affiche Christine Robert.

La presse confirme sa baisse de régime

La presse comme attendue baisse au fil des années. Une décroissance ralentie par le dynamisme digital. La presse, dont le marché concentre 811 millions d'euros, subit une baisse de -5% Sur les volumes publicitaires, la pagination se redresse (+4%) mais le nombre d'annonceurs est en baisse avec un résultat à -4% (1015 intervenants). Des pertes qui se caractérisent sur tous les segments : la Presse Quotidienne Nationale (PQN) recule de -7,7%, la Presse Quotidienne Régionale (PQR), accuse une baisse de -3,1%, la Presse Hebdomadaire Régionale (PHR) s'en sort avec seulement un recul de -0,2%, tandis que le print/magazines est en baisse de -7,7%. Autre chute, celle du courrier publicitaire, dont le marché pèse 411 millions d'euros, en baisse de -8,6%, dont l'arrêt des " 3 Suisses " n'est pas étranger. Enfin, les Imprimés sans adresse, c'est une baisse de -4,3% pour un marché à 303 millions d'euros.


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