Le drive, un circuit anticrise ?
Publié par Catherine Heurtebise le - mis à jour à
Le drive, qui devrait toucher, d'ici quatre à cinq ans, 20 % des ménages, est plébiscité par ses utilisateurs, d'après une étude SymphonyIRI.
Le drive fait l'actualité : CoursesU.com, E.Leclerc Drive, Auchan Drive… Et son développement pose de nouvelles questions aux marques et aux distributeurs. SymphonyIRI a réalisé, en fin d’année 2011, une étude sur le drive auprès de plus de 1 000 shoppers (50 % utilisateurs et 50 % de non-utilisateurs).
D'après cette étude, les utilisateurs sont généralement très satisfaits de ce nouveau mode de distribution : près de 70 % sont même des “convertis” et réalisent plus de 50 % de leurs achats de produits de grande consommation en drive. Pour eux, le drive cumule trois avantages : gagner du temps, éviter la manipulation de produits pondéreux et la possibilité de contrôler les dépenses en limitant les achats d’impulsion.
Auprès des non-initiés, le drive dispose d’un réservoir de clients potentiels. Le nombre de clients dépendra bien sûr de l’augmentation de la couverture géographique du drive ainsi que du succès du bouche à oreilles.
À un horizon de quatre ou cinq ans, le drive pourrait toucher, d'après les prévisions de SymphonyIRI, jusqu’à 20 % des ménages.