Pour gérer vos consentements :

S4M acquiert la DSP Netadge

Publié par Clément Fages le - mis à jour à

S4M, le spécialiste de la publicité ciblée sur mobile, met la main pour un montant non dévoilé sur Netadge, une DSP mar. Stanislas Coignard, directeur de la stratégie de S4M, commente cette acquisition.

Dans un marché en pleine concentration, la plateforme publicitaire française Sucess for Mobile vient de faire l'acquisition de Netadge, une demand side plateforme marseillaise, pour un montant non dévoilé.

Fondée en 2013, Netadge a réalisé un chiffre d'affaires de 4 millions d'euros l'an passé. Cette première acquisition va permettre à S4M de renforcer ses compétences en real time bidding en intégrant les 14 ingénieurs de Netadge, ce qui porte ses équipes à une cinquantaine de personnes.

Dans un communiqué, la société indique vouloir "poursuivre son recrutement de profils techniques avec une vingtaine de postes à pouvoir dans l'année à venir."

Pour Stanislas Coignard, directeur de la stratégie de S4M, il y a "une course aux talents en France et dans le monde", décuplée par la qualité des ingénieurs de la French Tech. L'acquisition de Netadge est un moyen "de récupérer une quinzaine de développeurs totalement intégrés dans notre écosystème qui permet d'accélérer notre roadmap dans cette course aux talents et aux produits. Ce renfort sur la partie DSP, nous sommes les seuls à être "full stack", avec un point d'entrée unique qui permet de maitriser l'ensemble de la chaine de valeur, avec un bidder, de l'adserving, du tracking et même de l'analytics."

En 2016, S4M comptait 450 clients, soit le double que l'année précédente, pour une croissance de 85%. L'entreprise projette d'ouvrir des bureaux en Italie, en Espagne et aux Etats-Unis.

La rédaction vous recommande

  • “Les Nuages” lève deux millions d'euros
  • Nouveau tour de financement pour NetSize
  • Partech International et Rothschild Gestion entrent au capital de Netsize
  • Netsize pose ses valises en Hongrie
  • Deux arrivées chez b2s : Patrick Fichoux et Jean-Jacques Doucet