[CESUnveiled] Les 3 start-up les plus rupturistes
Publié par Gilbert Réveillon en collaboration avec Stéphanie Marius le | Mis à jour le
Spécialiste du "back end", place de marché pour les API ouvertes, bracelet connecté intégrable à n'importe quelle montre... Une sélection des start-up les plus prometteuses ou atypiques s'impose, réalisée par notre envoyé spécial, Gilbert Réveillon.
Le CES n'est plus simplement le temple du B to C mais également du B to B to C. Les start-up s'intéressent de plus en plus à l'innovation dans l'expérience utilisateur et misent sur des plateformes participatives. Si le CES a récompensé 25 participants français lors des Innovations Awards le 25 octobre, il est également passé à côté d'autres pépites françaises. Sélectionnées pour l'Eureka Park, ces jeunes pousses, à l'instar de Kuzzle, surprennent par leur ingéniosité et leur capacité à redéfinir les règles du marketing digital sur l'ensemble de la chaîne de valeur. Ainsi, le marketing digital ne se résume pas aux objets connectés gadgets mais s'attaque à la gouvernance de l'allocation des ressources d'une entreprise et de son écosystème.
C'est ainsi que se distinguent les trois champions suivants: à nous, marketers, d'explorer de nouveaux horizons!
La start-up est spécialisée dans le back-end, c'est-à-dire la partie technique d'une application mobile à laquelle l'utilisateur final n'a pas accès. Elle comprend le stockage, les notifications, la recherche, les fonctionnalités de géolocalisation, notamment. Selon l'entreprise, "il représente 30 à 40% des coûts du développement total d'une application et engendre une dépense d'environ 150$ par heure". Kuzzle ouvre le développement d'applications à tous les développeurs et raccourcit leur cycle de développement.
L'offre de Kuzzle prouve que le CES n'est plus seulement une affaire de B to C mais également de B to B to C. Ce disrupteur propose une plateforme pour développeur et des places de marchés d'API, mais s'attaque aussi à la réduction de l'empreinte carbone pour toute l'industrie du digital, à l'heure où plus de 50% de toutes les apps dans le monde devront être refaites d'ici à fin 2017. Les fondateurs ont pour ambition de réduire de plus de 40% les ressources nécessaires pour le back-end, la face cachée stratégique de l'iceberg numérique... Le jury du CES n'a pas récompensé cette pépite lors de la remise des Innovation Awards, pourtant, son potentiel semble immense.
- Interview de Pierre Deniset (président de Kuzzle)
- Interview de Françoise Nauton-Inglis (dg et directeur financier de Kuzzle)
Ce spécialiste du wearable tech est l'un des lauréats français présenté en conférence plénière par Gary Shapiro, CEO de la société organisatrice du CES. Le CT Band a reçu un prix dans les catégories "wearable technologies" (technologies portables) et "fitness, sports and biotech". Ainsi, Rifft sera présente au CES 2017 de Las Vegas. CT Band est un bracelet connecté qui se greffe à n'importe quel cadran de montre classique pour en faire un objet connecté. Le résultat est à la fois ingénieux et très réussi sur le plan de l'intégration digitale (la technologie se greffe au savoir-faire des horlogers). Une bonne illustration d'un "B to B to C empowered", qui devrait faire un carton à l'export!
TapCards conjugue impression photo et connexion à un album numérique en ligne. L'utilisateur crée d'abord un album numérique sur la plateforme, puis choisit son cliché préféré et le reçoit chez lui imprimé. Lorsqu'il pose son smartphone sur l'image, l'intégralité de son album s'affiche. Une expérience numérique tant B to C que B to B to C ou B to B en marque blanche... L'expérience utilisateur est centrée sur l'émotion. TapCards promet également un usage B to B (retours sur des événements, réunions, séminaires...), après deux années de travail d'une équipe très restreinte.
- Interview de Raphaël LOMBARD (CEO de Tap Card)
Pour aller plus loin:
[CES Unveiled Paris] Un marketing de l'innovation hors normes